Les âmes brisées, E.P.I. arts plastiques et histoire, la violence de la Première guerre mondiale.

(actualisé le )

Avec ses millions de morts, sa durée exceptionnellement longue, ses victimes venues de tous les continents et surtout son déluge d’obus de feu et de sang, la Première Guerre Mondiale ne pouvait que profondément marquer le monde de l’art.

Comment peindre les masses de soldats aux uniformes couleur de terre ou de grisaille, la boue, les gaz, le fil de fer barbelé. Comment rendre compte des explosions continuelles des projectiles qui transforment tout en charpie, du bruit infernal et incessant, de la crasse, des étendues mornes de terres labourées par les obus ?
Les artistes vont chercher de nouveaux moyens d’expression pour représenter toute la violence du conflit. Des représentations fractionnées, des lignes tordues, déformées, malmenée.

Ils vont chercher à représenter des sensations, des impressions car pour eux, la réalité brute transcrite par la photographie est insuffisante pour décrire le chaos ambiant de la guerre.

Moins visibles mais tout aussi nombreuses, les blessures psychologiques ont longtemps été laissées de côté. Qui sont-ils ces soldats blessés dans leur cœur et incapables de retrouver le sommeil ?

Après avoir visité en septembre le champ de bataille du Chemin des Dames et après avoir étudié en cours d’histoire la violence de la « Grande guerre », les élèves ont été invités, en arts plastiques, à s’exprimer sur le sujet. Ils devaient se mettre dans la peau d’un contemporain et imaginer les souvenirs, les souffrances, les sentiments éprouvés. Leur travail devait "remplir" les silhouettes des combattants ou des civils victimes et acteurs du conflit mondial.

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