Le module Oxygène.
Le « module Oxygène » est une structure interne au collège. Le module a été imaginé et créé par un groupe d’enseignants durant l’année scolaire 2014-2015 et a fonctionné l’année suivante puis a été interrompu faute de moyens. A la suite de la disparition des « classes relais » en 2017-2018 le collège a reçu en dotation supplémentaire quelques 8 heures hebdomadaires à consacré aux élèves en voie de « décrochage ». La direction du collège a donc demandé (et trouvé) des enseignants volontaires pour faire à nouveau fonctionner ce module. Ce module a pour but la remobilisation des élèves à l’aide d’ateliers. Ces ateliers visent à sortir les élèves de leur zone de confort afin qu’ils puissent se confronter à leurs capacités de manière individuelle et au sein d’un groupe.
Les élèves concernés : un petit groupe de 6 à 8 élèves décrocheurs ou en voie de décrochage (absentéisme fort, peu d’implication dans le travail scolaire, éventuellement problèmes de comportement). Le module concerne des élèves de 6e, 5e et 4e.
Le but recherché est de remotiver les élèves, de redonner du sens à leur scolarité, qu’ils retrouvent une place au collège et en classe, que le dialogue s’installe entre eux et leurs enseignants, entre le collège et la famille.
Le module est organisé en deux sessions de 6 à 8 semaines. Les lundis, mardis, jeudis et vendredis après-midi, les élèves sont sortis de leur classe et encadrés par deux enseignants pour chaque séance. Durant les séances, ils réalisent quatre projets en parallèle :
Lundi : initiation à la voltige équestre.
Mardi : initiation à la plongée sous-marine.
Jeudi : initiation à l’escalade.
vendredi : écriture et expression théâtrale
Durant les 6 à 8 semaines, l’élève est suivi par un des enseignants (discussion-bilan hebdomadaire) qui communique avec la famille (bilan hebdomadaire également).
Durant la session, les équipes enseignantes doivent tenir compte de l’absence de ces élèves aux cours des lundis, mardis et jeudis après-midi et adapter, notamment, les évaluations.
Nous espérons qu’à cette gêne momentanée dans les apprentissages succèdera un investissement plus fort des élèves.